Où Bence d’Uppsala confie certaines choses, Bérenger d’Arundel en confie d’autres et Adso apprend ce qu’est la vraie pénitence.

Le désordre, la confusion, mais aussi le chaos originel, l’état initial de la terre : le chaos primitif avant la création du monde, dans la Genèse.

Il s’agit d’un emprunt à l’hébreu biblique tōhū wābhōhū, expression employée dans la Genèse pour décrire l’état de la terre avant la création, composée de tōhū « vide, néant, désert, solitude », wā « et » et bōhū « vide ». Cette expression a été traduite dans la Septante : ἀόρατος καὶ ἀκατα-σκεύαστος, par la Vulgate : inanis et vacua, par la Bible liturgique : informe et vide.


Voir l’article.


Une des noms d’Aristote, le philosophe grec, qui naquit à Stagire, ancienne cité de Macédoine.


La forme la plus basse de l’instruction. Eco traite de cette notion dans Art et beauté dans l’esthétique médiévale. Thomas d’Aquin, dans sa Somme théologique (I, 1,9) est à l’origine de cette expression. Il s’agit de savoir si les métaphores poétiques présentes dans la Bible sont licites. Pour le Docteur angélique, il est clair que les poètes sont des menteurs, car ils parlent en images (en représentation figurée du réel) ; le raisonnement est le même que chez Platon. Le débat porte sur l’articulation entre la vérité et son mode d’expression, ici la poésie.


Latin, « représentation », « image », « signe », « symbole (image) ». À mettre en rapport avec l’entrée du dessus.


De l’expression « anima naturaliter christana » consacrée par Tertullien, et qui signifie « âme naturellement chrétienne ». Dans une conception naturelle de la théologie, l’âme humaine peut avoir une connaissance innée des vérités de la révélation chrétienne. Si les œuvres d’un individu sont pleines d’un esprit de chrétienté, alors celui-ci peut être reconnu chrétien sans qu’il soit baptisé.


Une énigme en latin et en français
Est domus in terris, clara quae voce resultat.
Ipsa domus resonat, tacitus sed non sonat hospes.
Ambo tamen currunt, hospes simul et domus una.
Il y a une maison sur terre où retentit une voix claire.
La maison elle-même en résonne, mais l’hôte silencieux ne fait pas de bruit.
Tous deux pourtant courent, hôte en même temps que maison.

Les énigmes de Symphosius furent composées selon toute vraisemblance au 14 ou 15e siècle.


Latin, « les confins de l’Afrique ».


Italien, « maîtrise ».


Latin, « miroir du monde ». Le motif du miroir, qui est la représentation concrète de la mimesis, est partout dans le roman, comme celle de l’imago, de l’image. Le philosophe dont il est question, et qu’Adso ignore encore, est Vincent de Beauvais, qui mentionne, dans son Speculum Majus, qu’il a produit un autre ouvrage plus court, le Speculum vel Imago Mundi. Cette oeuvre est une immense somme encyclopédique qui avait pour prétention d’être le miroir complet des connaissances dans les domaines des sciences naturelles, de la doctrine, de la morale et de l’histoire.