Où l’on reconstruit l’histoire des bibliothécaires et l’on a quelques nouvelles supplémentaires sur le livre mystérieux.

Titres latins Titres français
I ar. de dictis cujusdam stulti
II syr. libellus alchemicus aegypt.
III Expositio Magistri Alcofribae de cena beati Cypriani Cartaginensis Episcopi
IV Liber acephalus de stupris virginum et meretricum amoribus
I (arabe) Des Dits de quelque illuminé
II (syriaque) Petit livre égyptien d’alchimie.
III Explication par Maître Alcofribas de la Cène du bienheureux Cyprien, évêque de Carthage.
IV livre sans titre sur les Stupreries des Vierges et les Amours des Prostituées

Petit clin d’œil d’Eco lorsqu’il donne pour auteur Maître Alcofribas, un des pseudonyme de Rabelais, Alcofribas Nasier.


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Annotation paléographique en latin signifiant « livre sans titre ».


Latin tardif, « carta lintea », « papier de chiffon », qui apparaît à la première moitié du XIIIe siècle. Le « carta bombycina », « papier de coton » lui est antérieur ; ils sont moins coûteux et plus durables que le papyrus.


« papier de chiffon » ou parchemin d’étoffe, qui est une imitation de parchemin.

Aux XIIe et XIIIe siècles, Arabes et Espagnols rivalisent d’ingénuité pour contrefaire les supports d’écriture existant. Les Arabes contrefont le papyrus, et les Espagnols le parchemin. Le papier arabe est léger, celui des Espagnol spongieux et plus épais. Le commentaire d’Adso sur la fragilité et le coût de ces papiers est surprenant.